In English:
Part 1: A Paradise Island | https://www.dominatrixdiary.com/post/paradise-island-bdsm
Part 2: The Chastity Cage | https://www.dominatrixdiary.com/post/part2-chastity
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J'ai récemment commencé à collaborer avec l'artiste talentueuse Darling Kink, afin d'illustrer certaines de mes histoires BDSM.
La première décrit un voyage sur une île de l'océan indien avec l'un de mes soumis, en février 2020.
Ceci est la deuxième illustration de cette histoire, que je posterai ici divisée en 3 parties et 3 illustrations.
Partie 2 : ci-dessous
Partir 3 : à venir
Il y a une version française et une version anglaise pour chacune d'elles. Ci-dessous, la deuxieme partie de cette histoire en français.
Darling Kink - The chastity cage [A paradise Island]
Le flot continu qui se déverse de la piscine a l’océan prend un aspect des plus érotiques, alors que nous discutons des expériences passées de Sean avec quelques femmes dominatrices.
L’une d’elle, me dit-il, mêlait parfois le sexe pénétratif à ses séances, et lui avait fait vivre une belle expérience: a califourchon sur lui, elle lui avait intimé de ne pas bouger et lui avait asséné des décharges électriques à l’aide d’un neon wand, un outil que j’utilise aussi beaucoup, dont l’extrémité peut caresser le corps ou le torturer, selon l’intensité désirée.
Je garde en moi cette histoire depuis plusieurs jours, jusqu’à ce qu’elle s’efface lentement pour laisser la place à une autre fantasie érotique. Mais cette scène a de particulier qu’elle suscite un bien plus fort sentiment de voyeurisme que d’habitude, nourri par la surabondance de désirs fétichistes, d’orgasmes et de dévotion à mon égard que sa présence a apporté.
L’anecdote confirme bien mon désir naissant: j’aimerais l’observer avec une autre partenaire, apprécier le don de son être lorsqu’il la fait jouir, et apprécier l’abandon de celle-ci, à la fois déesse vénérée et femme conquise par l’appétit d’un fétichiste pour son corps tout entier.
Je me transpose dans cette scène, visualise la chambre, le canapé où il se tenait, où elle était assise à califourchon sur lui. Je le vois tantôt les bras le long de son corps, essayant vainement de ne pas faire un seul geste, tantôt les bras relevés près de sa tête, le torse gonflé par son souffle court. Je vois ses yeux à moitié clos, clos de douleur et de la jouissance d’abdiquer et de se livrer à l’autre. Je me visualise près d’eux, puis je me place moi même dans chaque coin de la pièce, comme un maître de marionnette placerait sa poupée dans une chambre en carton et comparerait l’effet produit par les différents angles. Je mesure les avantages de chaque place fantôme, sur l’une d’elle je suis assise a leur coté, je les regarde tous deux, me demande si j’aurais envie de l’embrasser, lui, elle, les deux. Je me vois effleurer les seins de cette femme, puis le torse de Sean. Puis je me téléporte a une autre place imaginaire derrière elle, ne souhaitant pas intervenir, observant la scène sans m’y mêler. Cette option me satisfait. Je me nourris de leur plaisir, imagine les yeux suppliants de Sean alors qu’il reçoit une nouvelle décharge, tentant de se controller ; son corps tendu, sa peau blanche parsemée de légères taches rouges dues aux chocs…
J’ouvre les yeux, il fait chaud, je ne parviens pas à dormir et réalise que Sean n’est pas dans la chambre. Nous avons oublié de brancher la clim dans notre villa et mes rêveries érotiques n’ont pas aidé à faire redescendre les 30 degrés permanents qui règnent sur l’atoll. Au moment ou je m’apprête à ouvrir la porte, Sean entre dans la chambre comme s’il avait lu dans mes pensées perverses. J’abandonne l’idée de dormir, celle de jouir me paraît bien plus productive.
Je saisis Sean par le bras et l’allonge sur le lit d’un geste explicite. J’attrape les deux cordes de chanvre que j’avais apportées et l’attache rapidement aux barreaux du lit à baldaquin, avant de lui poser la cage de chasteté qu’il a déjà expérimentée plus tôt aujourd’hui. J’observe mon oeuvre et me saisit du sextoy qu’il m’a offert il y a quelques mois. Assise près de lui, je glisse le bout de mes pieds dans sa bouche, qu’il commence à lécher avec précipitation, avant de les avaler comme s’ils risquaient de disparaitre d’une seconde a l’autre. Dépossédée de mes orteils, je m’allonge dans le sens opposé de son corps et glisse le vibro a l’intérieur de moi. Je le déplace à peine, le rythme contrastant avec la fougue de Sean qui dévore l’un de mes pieds tandis que je fais reposer l’autre sur son visage.
L’orgasme m’atteint rapidement, et nous nous endormons peu après.
Partie 2/3
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